Buz
a new world
29 septembre 2016
Élection
Je me suis inscrit pour la première fois à la mairie pour pouvoir voter l'année prochaine ! C'est un rêve qui devient la réalité !
04 août 2016
seven days
Pendant un mois, je vivais presque tous les jours parmi ces écrans de télé et d'ordinateurs, dix heures par jour, parfois un peu plus, avec les horaires décalés, des horaires de folie. Là, enfin, j'ai une semaine de libre. Je peux enfin rester chez moi, à me reposer, à lire, à décorer ma nouvelle maison après 5 ans de travaux. Finalement non, il fait vraiment moche dehors et je suis tombé malade. Franchement, pas de bol. Si jamais mon corps a besoin d'une semaine pour tout récupérer, ça serait vraiment trop nul parce que le boulot reprend !
En attendant, je flâne un peu sur internet pour trouver des inspirations pour décorer le salon. Pour le moment, il est un peu vide. Il faut trouver une table basse, des tapis, un console et peut-être des plantes… enfin, si j'arrive à vaincre cette maux de tête !
01 août 2016
24 juillet 2016
Ma moustache
Après un accident domestique (j'étais mordu par un chien au niveau de la lèvre supérieure) il y a trois ans, j'ai laissé pousser la moustache mais ainsi la barbe. Pendant trois ans, je prends soin de ma moustache pour bien cacher la cicatrice. Il faut dire que ces 8 points de sutures ne sont pas si visible que ça après tant d'années. Il y a quelques jours, j'ai donc décidé de me raser. Pourquoi ? Franchement je ne sais pas trop. J'ai envie de changer de tête, et peut-être de faire face enfin à ma cicatrice. Je me suis dit que si jamais ça ne me plaît pas, je laisserai repousser la moustache. Une fois la barbe et la moustache rasées, je suis un peu surpris de me voir dans le miroir. J'ai l'impression que l'image renvoyée par le miroir n'est pas vraiment moi. La cicatrice est toujours là, moins visible que l'on pourrait croire, mais la trace ne peut s'effacer.
Je suis allé travailler avec cette "nouvelle tête" . Curieusement au bureau, personne n'a remarqué le changement sur mon visage. On me dit bonjour, on s'embrasse, on effectue les tâches demandées par la direction en équipe, mais personne ne me parle de ma barbe ou de ma moustache. Au bout de quelques jours, il y a quand même eu deux personnes qui ont remarqué que j'ai tout rasé. Mais deux personnes sur trente, c'est très peu. Le plus étonnant dans cette histoire est que même mes amis les plus proches n'ont pas remarqué ce changement… Je commence à me poser des questions : Pourquoi mes amis n'ont pas remarqué ce changement qui est quand même très visuel ? Pourquoi la manque de réaction chez les gens me perturbe autant ?
J'essaie de me mettre à la place des autres. Certains collègues ont peut-être vu le changement, mais ils ne préfèrent pas en parler par pudeur. Certains s'en fichent peut-être royalement que j'ai une barbe ou pas, ils ont autre chose à faire. Tout ça me va. Chacun sa vie. On n'est pas obligé de parler du physique au bureau. Pour moi, la pire réponse serait : on ne me voit pas/plus. Les gens sont habitués à une présence, du coup, les détails de cette personne ne sont plus regardés, appréciés ou évalués. Si c'est le cas, c'est à dire qu'en quelque sorte, je suis devenu invisible aux yeux de beaucoup de gens. Je représente une présence "invisible". J'avoue que ça fait un peu mal parce que c'est sûrement une question d'égo. J'aurais aimé que l'on parle de moi c'est peut-être parce que quelque part j'attends un geste/les affections de la part des autres. Cette attente peut rester sans réponse et ça peut faire mal.
Je pense à un film (adapté d'un roman éponyme) d'Emmanuel Carrère qui s'appelle La Moustache. Vincent Lindon y joue un homme qui un jour a décidé de raser sa moustache pour voir la réaction de son entourage. Le problème c'est que les gens ne réagissent pas. Les gens doutent même s'il avait une moustache. Il commence à avoir des doutes lui-même et a fini par s'exiler à Hong-Kong pour s'inventer une nouvelle identité. Je ne pense pas que je vais m'exiler pour trouver une nouvelle identité ou une nouvelle vie. Je suis très bien là où je suis. D'ailleurs j'ai déjà quitté mon pays d'origine il y a 19 ans pour devenir un francophone. Je n'ai pas besoin de revenir sur une question identitaire aujourd'hui. Le problème n'est peut-être pas là. Le vrai problème, ou la réflexion est peut-être de savoir dans la société d'aujourd'hui, qu'est-ce qu'on voit et qu'est-ce qu'on reçoit ? Est-ce que la vérité réside toujours sur l'image qu'on croit le voir ou le connaître mais elle est peut-être ailleurs ?
Quant à moi, je pense que je vais laisser repousser la moustache, l'histoire de recacher la cicatrice avant de trouver la réponse.
18 juillet 2016
Central Park
Après le premier voyage à New York où j'écoutais Ray Lamontagne en live dans un parc de Brooklyn, j'ai décidé de ralentir le rythme de ma vie. J'ai envie de prendre du temps pour moi. J'ai envie de retrouver le blog, de m'exprimer autrement que sur les réseaux sociaux.
Le monde du blog a toujours été bénéfique pour moi. J'ai l'impression de rentrer à la maison. Plus que ravi.
Le monde du blog a toujours été bénéfique pour moi. J'ai l'impression de rentrer à la maison. Plus que ravi.
28 septembre 2012
Absence
C'est vrai que je n'ai pas mis les pieds ici depuis bien longtemps... Faute du temps, peut-être. J'ai aussi déménagé. Quand j'étais chez Buzenval, j'étais en ville, mais depuis un an, je suis a la campagne et je vis dans une maison avec des travaux. Même si la maison n'est pas tout à fait parfaite, nous sommes seulement au début des travaux, mais je suis bien heureux de ce changement de vie, un bon choix. Je peux désormais observer les étoiles la nuit, le nuage le jour, écouter les oiseaux et les feuilles siffler au vent. J'ai même deux lapins désormais. Mon rêve se réalise.
Le réseau social sur internet a pris plus d'espace que le blog, mais je suis content de revenir ici, de temps en temps, de recroiser peut-être des amis, des anciens amis du blog, même si la plupart est disparu dans le cyber espace. Mes amis du blog, vous me manquez.
A bientôt peut-être, pour des nouvelles aventures culinaires, des nouvelles de mes travaux, mes nouveaux projets...
Le réseau social sur internet a pris plus d'espace que le blog, mais je suis content de revenir ici, de temps en temps, de recroiser peut-être des amis, des anciens amis du blog, même si la plupart est disparu dans le cyber espace. Mes amis du blog, vous me manquez.
A bientôt peut-être, pour des nouvelles aventures culinaires, des nouvelles de mes travaux, mes nouveaux projets...
01 août 2011
Cinq jours en Bourgogne
25 juillet 2011
21 juillet 2011
A Place In The Sun
20 juillet 2011
Cinéma : Travail au noir (Moonlighting)
Travail au noir de Jerzy Skolimowski
Jeremy Irons dans le rôle d'un polonais? Pourquoi pas. Le pari est risqué et très réussi.
C'est un film sorti en 1983. Quatre polonais partent à Londres pour travailler au black. A peine arrivée, le pouvoir polonais est renversé par la révolution et le pays est coupé du monde. Les ouvriers polonais ne peuvent plus rentrer au pays, mais les travaux doivent continuer avec le moyen du bord...
Ce genre de cinéma n'existe plus tellement aujourd'hui. Le réalisateur joue sur le décalage entre deux cultures, deux langages (il ne traduit que rarement les échanges entre les polonais, cela donne un charme fou !), et deux genres (burlesque et drame classique). C'est vraiment une belle réussite !
Le dernier film de Skolimowski sorti en France est Essential Killing (avec Vincent Gallo).
19 juillet 2011
Cinéma : J'ai rencontré le diable
J'ai rencontré le diable de Kim Jee-Woon
Film interdit aux moins de 16 ans, avec des scènes de violences inouïes. On coupe la tête (à plusieurs reprises), on attache les jeunes filles, on mange la viande tout cru, on frappe les victimes en gros plans et on insiste...
Mais curieusement, c'est un flm très intéressant. Même si parfois la mise en scène est poussée jusqu'à l'extrême, mais il y a souvent des très bonnes idées, scènes maîtrisées avec beaucoup de talent. La notion "film gore" trouve ici sa vraie valeur et justification.
Il y a quand même un "petit" bémol. On met en scène des jeunes filles insouciantes en jupes et talons pour que le psychopathe puisse les violer et tuer. Les spectateurs avalent ces images sans réfléchir (en même temps, ils n'ont pas trop de choix). Cela donne une image de femme de "victime née" ou "victime naturelle" C'est comme pour dire que c'est normal que ces femmes ont été attaquées par qu'elles sont belles, bêtes, naïves ou sexy. Si elles ne sont pas protégées par les mâles, elles vont finir au boucher. Le statut social des femme est encore une fois abaissé à l'image. En même temps, ce n'est pas la première fois dans un film coréen on montre les femmes de cette manière-là. On se croirait au moyen âge !
La salle était comble hier soir. La plupart de spectateurs était dérangé pendant toute la séance par une bande de jeunes filles dispersées dans tous les coins de la salle (car elles étaient presque en retard, impossible de se mettre ensemble, dieu merci). Elles ont chacune une énorme bassine de popcorn à la main. On n'entend qu'elles pendant 2h20 de film. L'une de jeunes filles a eu trois milles bracelets métalliques (selon mon oreille) sur un seul bras. Comme c'est le bras qui fait des allers-retours entre sa gigantesque pot de popcorn et sa bouche, on entend l'entrechoquement de ses bracelets qui montent et qui descend de son bras : dring... dring... dring... dring...
Le vrai film d'horreur se passe dans la salle !
17 juillet 2011
15 juillet 2011
Comment écrire une scène d'amour ?
Ou je devais écrire "Comment écrire une scène d'amour sans bander?"
Oui. C'est un peu vulgaire, je sais.
Ou peut-être il faut écrire un scénario qui ne contient pas de scènes de sexe. Comme ça je serai tranquille. (Mais bon, c'est raté !)
Oui. C'est un peu vulgaire, je sais.
Ou peut-être il faut écrire un scénario qui ne contient pas de scènes de sexe. Comme ça je serai tranquille. (Mais bon, c'est raté !)
14 juillet 2011
Così Fan Tutte
Crédit photographique : © Agathe Poupeney / Opéra national de Paris
Hier soir à l'Opéra Garnier.
C'est la troisième fois où je suis allé voir un Opéra. Le lieu est magnifique. La musique est superbe. L'interprétation et la mise en scène sont sublimes. Que demande de plus? Pourtant je ne connais rien de l'opéra. Trois heures d'extase et d'émotions comme ça, je suis totalement fan !
Pour lire la présentation et la distribution, c'est ici.
Pour lire un article sur la représentation, c'est ici.
Comme toujours, j'ai eu la place grâce à Nigel, un ami anglais. La première fois il m'a donné sa place, c'était parce qu'il était en Angleterre. La deuxième fois c'était parce qu'il était malade. Pour la troisième fois, il n'a pas pu choisir. Il est parti au ciel. On m'a donné sa place en pensant que ça fera plaisir à moi, et de toute façon, Nigel ferait le même choix.
Oui. J'ai beaucoup aimé l'opéra d'hier soir. Mais à plusieurs reprises, j'ai des larmes aux yeux. Non seulement parce que je suis touché par l'interprétation des chanteurs, mais surtout je pense à l'émotion qu'il pourrait avoir mon cher Nigel.
Il me manque terriblement.
12 juillet 2011
08 juillet 2011
Bonnes nouvelles !
Il s'est passé des choses aujourd'hui...
Pour l'achat de la nouvelle maison, on a lancé une demande de prêt auprès de la Banque Postale. C'est plutôt bien parti selon la conseillère. Le rendez-vous a duré 2h30. C'est juste épuisant !
Oui. Si tout va bien, je vais bientôt déménager... pour ma première maison, une vraie.
Entretemps, j'ai reçu un coup de fil. On m'a proposé de travailler pour un weekend à la fin du mois sur un nouveau poste. C'est pas mal du tout ! En tout cas, ma dernière pige s'est terminée hier soir. Toutes les propositions de travail sont les bienvenues.
Fin d'après-midi, je suis sorti pour aller chez mon coiffeur tout en laissant le téléphone portable à la maison. En rentrant, un message. On m'informe que je passe au second tour pour mon entretien d'embauche ! Et je vais rencontrer l'une des responsables du service concerné lundi prochain ! C'est vraiment génial ! Je ne croyais pas du tout à ma chance ! Mais bon, ce n'est pas encore gagné... patience...
Résumé : j'ai passé une très bonne journée !
Pour l'achat de la nouvelle maison, on a lancé une demande de prêt auprès de la Banque Postale. C'est plutôt bien parti selon la conseillère. Le rendez-vous a duré 2h30. C'est juste épuisant !
Oui. Si tout va bien, je vais bientôt déménager... pour ma première maison, une vraie.
Entretemps, j'ai reçu un coup de fil. On m'a proposé de travailler pour un weekend à la fin du mois sur un nouveau poste. C'est pas mal du tout ! En tout cas, ma dernière pige s'est terminée hier soir. Toutes les propositions de travail sont les bienvenues.
Fin d'après-midi, je suis sorti pour aller chez mon coiffeur tout en laissant le téléphone portable à la maison. En rentrant, un message. On m'informe que je passe au second tour pour mon entretien d'embauche ! Et je vais rencontrer l'une des responsables du service concerné lundi prochain ! C'est vraiment génial ! Je ne croyais pas du tout à ma chance ! Mais bon, ce n'est pas encore gagné... patience...
Résumé : j'ai passé une très bonne journée !
06 juillet 2011
Entretien d'embauche
Aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, je passe un entretien d'embauche.
Dans le passé, j'ai toujours trouvé le travail par intermédiaire des amis, des contacts perso. Cette fois-ci, c'est un peu plus différent. J'ai vu une annonce sur internet. J'ai écrit une lettre de motivation. J'ai tout envoyé vendredi dernier par mail et on m'a rappelé tout de suite pour un entretien. Je suis super content. Bon, ce n'est pas le boulot du siècle. Il n'y a pas de CDI à la clé, mais quand même, c'est super.
A 11 heure, je suis arrivé en banlieue parisienne, un endroit à une heure d'où j'habite, après avoir pris le mauvais RER C (que je détèste...). Je suis arrivé à l'adresse du rendez-vous. La responsable de la ressource humaine est déjà là en train de m'attendre... (ça c'est pas un bon signe, pourtant je ne suis pas du tout en retard !) C'est une jeune femme beaucoup plus jeune que moi, une belle femme... (Et je me sens vieux tout d'un coup....)
Pendant tout l'entretien (qui a duré une demie heure), elle m'a posé plein de questions sur mes compétences, ma personnalité, comment je gère mon stresse, comment les autres me voient, quelles sont mes faiblesses, etc. Ensuite, l'entretient passe en anglais ! J'ai du répondre à toutes ses questions en anglais ! Ce n'était pas compliqué pour moi. Je trouve ça plutôt marrant. Mais bon. Je sens qunad même qu'elle essaie de me déstabiliser. D'ailleurs, elle note toutes mes faiblesses sur son papier A4. ça, ça ne me plaît pas !
Pendant tout l'entretien, elle ne m'a pas donné un sourire. Je pense que c'est fait exprès. Elle m'a seulement sourit le moment où elle m'a dit "Au revoir".
Je me suis dit : même pour ce genre de petit boulot, on nous demande autant d'effort ! La vie n'est vraiment pas simple !
Maintenant, je dois attendre jusqu'à la semaine prochaine pour savoir si ma candidature a été retenue pour un DEUXIEME ENTRETIEN ! (Quand estc-e que ça va finir cette petite histoire?)
En tout cas, je suis content de moi. Je trouve que je parle bien et j'étais vraiment très à l'aise. Le point négatif : j'étais peut-être un peu trop sérieux... Et je ne suis peut-être pas assez compétent pour le poste. Mais on ne sait jamais !
A bientôt pour la suite de l'aventure !
Dans le passé, j'ai toujours trouvé le travail par intermédiaire des amis, des contacts perso. Cette fois-ci, c'est un peu plus différent. J'ai vu une annonce sur internet. J'ai écrit une lettre de motivation. J'ai tout envoyé vendredi dernier par mail et on m'a rappelé tout de suite pour un entretien. Je suis super content. Bon, ce n'est pas le boulot du siècle. Il n'y a pas de CDI à la clé, mais quand même, c'est super.
A 11 heure, je suis arrivé en banlieue parisienne, un endroit à une heure d'où j'habite, après avoir pris le mauvais RER C (que je détèste...). Je suis arrivé à l'adresse du rendez-vous. La responsable de la ressource humaine est déjà là en train de m'attendre... (ça c'est pas un bon signe, pourtant je ne suis pas du tout en retard !) C'est une jeune femme beaucoup plus jeune que moi, une belle femme... (Et je me sens vieux tout d'un coup....)
Pendant tout l'entretien (qui a duré une demie heure), elle m'a posé plein de questions sur mes compétences, ma personnalité, comment je gère mon stresse, comment les autres me voient, quelles sont mes faiblesses, etc. Ensuite, l'entretient passe en anglais ! J'ai du répondre à toutes ses questions en anglais ! Ce n'était pas compliqué pour moi. Je trouve ça plutôt marrant. Mais bon. Je sens qunad même qu'elle essaie de me déstabiliser. D'ailleurs, elle note toutes mes faiblesses sur son papier A4. ça, ça ne me plaît pas !
Pendant tout l'entretien, elle ne m'a pas donné un sourire. Je pense que c'est fait exprès. Elle m'a seulement sourit le moment où elle m'a dit "Au revoir".
Je me suis dit : même pour ce genre de petit boulot, on nous demande autant d'effort ! La vie n'est vraiment pas simple !
Maintenant, je dois attendre jusqu'à la semaine prochaine pour savoir si ma candidature a été retenue pour un DEUXIEME ENTRETIEN ! (Quand estc-e que ça va finir cette petite histoire?)
En tout cas, je suis content de moi. Je trouve que je parle bien et j'étais vraiment très à l'aise. Le point négatif : j'étais peut-être un peu trop sérieux... Et je ne suis peut-être pas assez compétent pour le poste. Mais on ne sait jamais !
A bientôt pour la suite de l'aventure !
20 janvier 2011
Au-delà (Hereafter)
Le nouveau film de Clint Eastwood.
Le film commence bien et est assez surprenant. Juste après ce premier passage tourné à Hawaï, le film est fini... Non, le film a encore deux heures. Pour tenir, ce n'est pas la musique du film qui va nous aider. Plus dérangeant que jamais, la musique (surtout la partie française) foire littéralement des scènes. Cécile de France en journaliste politique est à peine crédible malgré son jeu admirable, mais le ton utilisé parfois frôle le catastrophe (la scène où Cécile présente son projet du livre devant les responsables d'une édition... OMG !)
Dans un film où trois destins parallèles finissent par se croiser, on ne peut pas dire que celui-ci fonctionne... Certes, il y a des très bons moments, mais ça ne suffit pas. C'est bien dommage.
Je me pose une question : pourquoi la France? Si Clint est venu tourner en France, c'est essentiellement pour la forte déduction d'impôts pour les films étrangers mise en place par le gouvernement depuis peu. Encore une fois, c'est le financement qui a décidé plus ou moins le destin d'un film. Est-ce que c'est la compromise qu'on doit apprendre quand on fait ce métier? Hélas...
16 janvier 2011
Pain et brioche
15 janvier 2011
Deux films du vendredi soir
13 janvier 2011
Tarte au potiron
ingrédients :
Pâte feuilletée
400 g de potiron
1 c à c de cannelle en poudre
1 œuf entier + 1 blanc d'œuf
1 orange
25 cl de crème fraîche
100 g de sucre roux
J'ai suivi la recette sur un site internet, mais avec quelques modifications...
C'est vraiment très bon !
12 janvier 2011
Poupoupidou
Le nouveau film de Gérald Hustache-Mathieu n'est pas une comédie comme on pouvait croire. J'étais un peu perturbé au début. Pendant les 20 premières minutes du film, je cherche à comprendre ce qu'on essaie de me raconter et sur quel style.
Petit à petit, le film prend forme et ça devient de plus en plus attachant, et surtout touchant. Sophie Quinton a un rôle sur mesure. Dommage qu'elle se fait rare au cinéma.
On a ici aussi un Guillaume Gouix lumineux. Il a enfin un vrai rôle du cinéma. Je regrette seulement que son personnage, selon moi, a été modifié. A mon avis, c'est un rôle d'un gendarme gay, mais cela a été coupé au montage, car cette modification a quand même laissé des traces. Il est vrai que la sexualité du personnage n'affecte point le film...
A noter que le réalisateur et Guillaume Gouix sont venus en surprise pour saluer les spectateurs de UGC Les Halles à la séance de 16h. Je trouve ça vraiment chouette.
10 janvier 2011
Bas Fonds
09 janvier 2011
Le pain du dimanche
J'ai fait le pain aujourd'hui. Cela fait un moment que je n'ai pas eu le temps de le faire. Depuis des longs mois, toujours un peu à gauche à droite, beaucoup de travail, trop peu de temps et de motivation. Depuis le début de cette nouvelle année, j'ai retrouvé l'énergie nécessaire. J'ai envie de faire plein de chose de nouveau. J'ai envie de me donner du temps à faire la cuisine, d'écrire, d'aller au cinéma, de revenir dans ce blog que j'aimais tant. Commençons par faire le pain à la farine d'épeautre ce dimanche 9 janvier, sous le soleil parisien.
03 janvier 2011
02 août 2010
31 juillet 2010
English treatment
Je me suis levé tôt ce matin pour travailler.
Pour participer à un plateforme des projets de long-métrage, il faut impérativement écrire le traitement du film en anglais. Comme mon niveau d'anglais n'est pas top, c'est un peu la galère...
Au final, je suis plutôt content de ce que j'ai fait, mais il faut absolument que je trouve un anglophone pour corriger le texte.
C'est quand même triste. Quand j'écris en français, il faut qu'on me corrige. Quand je travaille en anglais, c'est la même chose. C'est peut-être ça la difficultés de vouloir changer son identité...
Pour participer à un plateforme des projets de long-métrage, il faut impérativement écrire le traitement du film en anglais. Comme mon niveau d'anglais n'est pas top, c'est un peu la galère...
Au final, je suis plutôt content de ce que j'ai fait, mais il faut absolument que je trouve un anglophone pour corriger le texte.
C'est quand même triste. Quand j'écris en français, il faut qu'on me corrige. Quand je travaille en anglais, c'est la même chose. C'est peut-être ça la difficultés de vouloir changer son identité...
30 juillet 2010
retour
J'ai décidé de revenir dans ce blog.
C'est vrai qu'il n'y a plus de lecteurs par ici, mais j'ai envie de faire ça pour moi.
A très vite !
C'est vrai qu'il n'y a plus de lecteurs par ici, mais j'ai envie de faire ça pour moi.
A très vite !
26 octobre 2009
28 septembre 2009
No man's land
C'est un record absolu. J'ai envoyé 8 mails, mais personne ne m'a répondu.
J'ai passé quelques jours dans un festival de court-métrage à l'étranger où j'ai noué des amitiés avec des cinéastes talentueux. Finalement, les amitiés restent éphémères. Quand le festival se termine, tout termine, plus de film, plus personne, plus rien.
C'est quand-même un peu triste.
C'est vrai que le festival de court-métrage est souvent le terrain où les films s'affrontent pour le prix. Les cinéastes sont là pour se rencontrer, mais aussi en quelque sorte être en compétition.
Moi, je n'aime pas ça du tout. Je dois avouer que c'est toujours très agréable de gagner un prix. Cela peut dire que ton travail est reconnu par certaines personnes du métier. Mais gagner ne peut pas être le seul but dans la création. Il est aussi très difficile de dire un film est mieux que l'autre pour x ou y raison. Tout ça c'est une question de goût. Moi aussi j'ai ma référence cinématographique et mes préférences, mais ce sont mes opinions à moi. Je veux pas imposer aux autres.
N'empêche que depuis les deux derniers festivals j'ai pu assister, je me perds un peu dans leur palmarès. Je ne trouve pas le cinéma que j'aime. Je me demande où se trouve les gens qui ont des goûts proche des miens. Comme je suis en train de travailler sur les autres projets, je me demande de plus en plus ce que c'est le cinéma, plus que jamais.
Le cinéma est avant tout un plaisir, un loisir. Aujourd'hui j'ai envie de le faire comme un métier. Du coup, je suis obligé de me justifier : pourquoi ce projet, c'est quoi la note d'intention du scénario? Est-ce qu'il y a un sens ? Pire encore, est-ce que ça va marcher?
Je ne crois pas du tout la théorie du cinéma grand public ou cinéma intello. Je sais tout simplement que le cinéma est un art à plusieurs visages et c'est tant mieux. Aujourd'hui, je crois que ce n'est pas si simple que ça. Toutes les structures cherchent à formater le cinma. C'est franchement terrifiant.
Je sais que je suis très naïf. Je fais ce qui me plait sans me soucier de ce qui est autour de moi. J'ai déjà gagné plusieurs prix et je ne vais sûrement pas me positionner comme un victime du système. J'ai tout simplement le sentiment d'être un peu seul dans mon cinéma, dans ma vision à moi. Dans ce chemin de création, je suis seul, mais je sais que je dois me battre, pas aller battre le monde, cela ne servira à rien.
J'ai passé quelques jours dans un festival de court-métrage à l'étranger où j'ai noué des amitiés avec des cinéastes talentueux. Finalement, les amitiés restent éphémères. Quand le festival se termine, tout termine, plus de film, plus personne, plus rien.
C'est quand-même un peu triste.
C'est vrai que le festival de court-métrage est souvent le terrain où les films s'affrontent pour le prix. Les cinéastes sont là pour se rencontrer, mais aussi en quelque sorte être en compétition.
Moi, je n'aime pas ça du tout. Je dois avouer que c'est toujours très agréable de gagner un prix. Cela peut dire que ton travail est reconnu par certaines personnes du métier. Mais gagner ne peut pas être le seul but dans la création. Il est aussi très difficile de dire un film est mieux que l'autre pour x ou y raison. Tout ça c'est une question de goût. Moi aussi j'ai ma référence cinématographique et mes préférences, mais ce sont mes opinions à moi. Je veux pas imposer aux autres.
N'empêche que depuis les deux derniers festivals j'ai pu assister, je me perds un peu dans leur palmarès. Je ne trouve pas le cinéma que j'aime. Je me demande où se trouve les gens qui ont des goûts proche des miens. Comme je suis en train de travailler sur les autres projets, je me demande de plus en plus ce que c'est le cinéma, plus que jamais.
Le cinéma est avant tout un plaisir, un loisir. Aujourd'hui j'ai envie de le faire comme un métier. Du coup, je suis obligé de me justifier : pourquoi ce projet, c'est quoi la note d'intention du scénario? Est-ce qu'il y a un sens ? Pire encore, est-ce que ça va marcher?
Je ne crois pas du tout la théorie du cinéma grand public ou cinéma intello. Je sais tout simplement que le cinéma est un art à plusieurs visages et c'est tant mieux. Aujourd'hui, je crois que ce n'est pas si simple que ça. Toutes les structures cherchent à formater le cinma. C'est franchement terrifiant.
Je sais que je suis très naïf. Je fais ce qui me plait sans me soucier de ce qui est autour de moi. J'ai déjà gagné plusieurs prix et je ne vais sûrement pas me positionner comme un victime du système. J'ai tout simplement le sentiment d'être un peu seul dans mon cinéma, dans ma vision à moi. Dans ce chemin de création, je suis seul, mais je sais que je dois me battre, pas aller battre le monde, cela ne servira à rien.
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