La vérité sur Mary

Le nouveau film d'Atom Egoyan, Where The Truth Lies.

J'aime pas l'affiche française, j'aime pas le titre du film en français. C'est moche.

J'ai tellement attendu ce film, finalement, je suis un tout petit peu déçu. Le film n'est pas mauvais, mais il ne ressemble pas trop "les films de" lui. Il y a plein de voix-off, celle de Colin Firth, de Kevin Bacon et d'Alison Lohman. Très compliqué et je me perds un peu. Avanat, c'était un plaisir de se perdre un peu dans le film d'Egoyan. Cette fois-ci, cette voix-off est un peu comme une pulsion qui m'oblige de suivre le film et je n'aime pas trop ça.

Le décor est entre les années 50 et 70. Franchement, je n'aime pas non plus. La couleur du film est très jaune, parfois pas très belle. Le décor est très bizarre, très entassé. Je ne comprend pas cette utilisation d'espace non plus. Il faut que je revois le film pour étudier un peu plus près son cadrage... Ici, tout est un peu plein.

Comme c'est Egoyan, la fin du film est toujours magique. En quelques séquences, il te fait rêver, pleurer et admirer. C'est tout lui, grand cinéaste toujours méconnu en France. Il est quand même le premier grand cinéaste que j'ai vu et parlé en chair et en os... Il était tellement gentil et adorable.

Pas comme Abel Ferrara, je pense il est un réalisateur très dur avec ses comédiens... Son dernier film Mary est un film étonnant. Juliette Binoche illumine l'écran avec des apparitions périodiques mais essentielles. L'histoire tombe parfois à plat, mais quelques scènes suffissent à prouver que Ferrara est grand comm personne. La maitrise de tension chez lui est quelque chose de naturel, magistral.

Je n'ai toujours pas compris l'histoire de Marie-madeleine, comme je ne suis pas croyant, jamais étudié la Bible non plus, mais ce n'est pas très grave.

Grâce à la démonstration d'Egoyan et de Ferrara, même si ces deux films sont pas leurs meilleurs films, j'ai compris que l'amour du cinéma est comme la foi. Avec ça, même si on ne réussit pas à chaque fois, mais le résultat brille quand même. Et ça se sent...