Une longue discusion avec Denis M, un metteur en scène en herbe. Tout ce que je vois en lui, en tout cas dans ses yeux, c'est la lumière. Quand il parle de son métier, de sa passion, il est devenu beau. Je suis ébloui par cette rencontre. C'était vraiment encourageant.
Depuis quelques jours, c'est difficile de trouver le courage d'écrire (réécrire) le scénario. Je suis bloqué par beaucoup de choses. Il n'est pas facile d'écrire un long-métrage. Il faut se dire tous les jours que j'ai quand même un peu de talent à faire ça, même si ce n'était pas vrai.
Donc, je vais rester naïf. Je veux continuer à croire que je suis capable de faire ça. Comme Giorgino, un garçon que j'ai croisé sur son blog, j'ai choisi de rester naïf pour aller affronter le monde. Rester dans cet état d'esprit, c'est aussi une manière de retrouver ma passion, comme Denis M, la création.
7 commentaires:
On va monter le club des naïfs ;-) Sincèrement, il faut croire un minimum en soi... C'est bien parce qu'en ce moment, pour moi, c'est un peu l'immense trou noir, que tout se dérègle autour de moi et en moi. Quand je suis sorti de ma fac de ciné, avec des rêves pleins la tête, je ne connaissais pas quel drôle de chemin la vie allait me faire emprunter. Malgré les détours, j'ai toujours conservé ce regard "neuf", innocent, pas blasé sur la vie et tout ce qui m'entoure. C'est ce qui m'a permis d'écrire, de rencontrer des amis extraordinaires, d'aiguiser mon oeil ;-) Maintenant, pour concrétiser tous mes rêves, il me manque juste 3 tonnes de confiance en moi lol... N'abandonne jamais tes rêves, ne jugule pas tes désirs, reste "naïf".
merci... comme t'es président de ce club des naïfs, moi, le secrétaire ne peut que te suivre. Et si on travaillait ensemble pour le scénario? faut que je te sorte de ton trou noir quand même! LOL
lol... t'inquiète, je vais en sortir de ce trou noir lol... et après, gare à vous, car je deviendrai THE SCENARIST (mi-homme, mi-machine... à écrire)
là c'est la machine ou c'est l'homme qui parle?
euh... bonne question. L'home je crois. Je ne suis pas encore au même point que le héros du "Festin Nu".
C'est drôle que tu parles de "Festin Nu" Quand j'étais au ciné club à la fac, la première critique cinéma que j'avais écrit, c'était sur ce film...
Un artiste qui ne doute pas, n'est pas un bon artiste...
Un artiste qui n'est pas passionné, n'est pas un bon artiste...
Un artiste qui n'a pas une sensibilité presque enfantine, ou naïveté si vous voulez l'appeler ainsi, n'est pas un bon artiste...
D'après ce que je peux lire ce n'est pas votre cas...alors comptez sur des gens comme moi pour vous rappeler que ce que vous faites, vous le faites bien...car c'est vous même qui me passerez une émotion le jour où je verrai vos travaux! ALors merci à vous...aux artistes...aux vrais...à leur doute...et à leur sensibilité!
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